L’amortissement d’un bâtiment professionnel correspond à la répartition du coût d’acquisition ou de construction d’un bâtiment sur sa durée d’utilisation (DA jusqu’à ce qu’il soit remboursé). Dans le cas où le dirigeant est propriétaire de l’immobilier au travers d’une holding et le loue à sa société d’exploitation, c’est sa holding qui bénéficiera de l’amortissement. Si la société est détentrice de l’immobilier, le bien s’amortit alors sur la durée convenue.
Il permet ainsi aux entreprises de déduire chaque année une partie de cette valeur de leur résultat imposable, et de réduire ainsi leur charge fiscale. Ce mécanisme comptable concerne aussi bien les bâtiments industriels, les bâtiments commerciaux que les locaux professionnels.
Quelle est la durée d’amortissement d’un bâtiment professionnel ?
La durée d’amortissement varie en fonction de la nature du bâtiment. En règle générale, les bâtiments industriels ont un amortissement sur 20 à 30 ans, les bâtiments commerciaux sur 20 à 50 ans, et les les bâtiments administratifs et bureaux sur 30 à 50 ans.
Ces durées sont également fixées selon l’usure prévisible du bien et les pratiques admises par l’administration fiscale.
Les différents types d’amortissements
- L’amortissement linéaire : c’est la méthode la plus courante, qui consiste à déduire chaque année un montant fixe, correspondant à la valeur du bâtiment divisé par sa durée d’amortissement. Par exemple, pour un bâtiment de 1 000 000€ amorti sur 40 ans, l’amortissement annuel sera de 1 000 000/40, soit 25 000€.
- L’amortissement dégressif : surtout utilisé pour les biens à durée de vie plus courte, il permet de déduire un montant plus important les premières années, puis de réduire progressivement la déduction.
- L’amortissement par composants : il est utilisé lorsque des éléments du bâtiment ont des durées de vie différentes. Par exemple, la structure du bâtiment peut s’amortir sur 40 ans, et les installations techniques (électricité, chauffage…) peuvent s’amortir sur 15 à 20 ans.
L’amortissement des travaux et aménagements
Outre le bâtiment en tant que tel, les travaux de rénovation et aménagements de locaux peuvent également être amortis selon leur nature : les travaux de gros œuvre (charpente, toiture…) sont amortis sur une longue durée, souvent celle du bâtiment. Les aménagements intérieurs (mobilier fixe, cloisons, ascenseurs…) sont amortis sur 10 à 20 ans, et les rénovations énergétiques (isolation, chauffage, panneaux solaires…) s’amortissent sur 10 à 15 ans.
Spécificités fiscales et dérogations
Certaines réglementations permettent des avantages fiscaux supplémentaires. Par exemple, il existe des dispositifs spécifiques pour les bâtiments écologiques, permettant d’accélérer leur amortissement. Il y a également des aides et subventions pour la construction ou la rénovation, qui réduisent le coût réel d’acquisition.
Enfin, dans le cas des locations, le propriétaire du bâtiment peut déduire l’amortissement de ses revenus fonciers et profiter d’une déduction de charges.
Vous souhaitez construire, rénover ou étendre un bâtiment professionnel en optimisant votre amortissement ? Abalone Construction vous accompagne dans la conception et la réalisation de vos projets immobiliers, en tenant compte des meilleures solutions financières et fiscales adaptées à votre activité. Contactez-nous dès aujourd’hui pour profiter d’un accompagnement personnalisé et d’un projet clé en main !