Adoptée dans le cadre de la loi Climat et Résilience de juillet 2021, la démarche Zéro Artificialisation Nette (ZAN) vise à limiter l’impact de l’urbanisation sur les espaces naturels, agricoles et forestiers.
L’objectif est clair : réduire de moitié d’ici 2030 le rythme de consommation des sols, puis atteindre l’équilibre entre surfaces artificialisées et renaturées à l’horizon 2050.
Autrement dit, il ne s’agit pas de stopper la construction, mais d’encourager un aménagement plus raisonné du territoire.
Un cadre réglementaire encore en déploiement
La mise en œuvre concrète de la loi ZAN, prévue par les décrets d’application de 2023, n’est pas encore totalement opérationnelle. Les régions, intercommunalités et communes doivent d’abord intégrer ces objectifs dans leurs documents d’urbanisme (SCOT et PLU), un processus toujours en cours.
Ces documents devront prochainement préciser les quotas de consommation foncière autorisés pour chaque territoire, afin d’encadrer les nouveaux projets immobiliers.
Tant que cette planification n’est pas finalisée, la loi ZAN reste en phase transitoire — mais ses principes influencent déjà les projets de construction neufs ou d’extension.

Des conséquences concrètes pour les projets de construction
Pour les porteurs de projets, la loi ZAN implique une optimisation accrue de l’usage du foncier. Les nouvelles constructions devront privilégier :
- les terrains déjà urbanisés ou artificialisés (friches industrielles, zones d’activités vacantes, bâtiments à réhabiliter) ;
- la densification et la mutualisation des espaces ;
- des solutions techniques plus vertueuses : parkings enterrés, toitures végétalisées, voiries perméables, etc.
Ces exigences génèrent souvent des surcoûts à la conception et à la construction :
traitement ou dépollution des sols, contraintes structurelles supplémentaires, intégration paysagère, études environnementales plus poussées…
Mais ces investissements s’inscrivent dans une logique de durabilité et de valorisation à long terme. Les bâtiments construits ou rénovés selon les principes ZAN sont :
- Modulables et évolutifs, capables de s’adapter aux nouveaux usages ;
- Performants sur le plan énergétique, réduisant les coûts d’exploitation ;
Facilement certifiables (HQE, BREEAM, etc.), gage de qualité environnementale; - Mieux valorisés, avec un prix de location ou de vente plus élevé ;
- Et surtout, plus résilients face aux futures réglementations environnementales.
Une opportunité pour repenser la construction
Loin d’être un frein, la ZAN ouvre la voie à une nouvelle génération de projets immobiliers :
- La valorisation des friches et du patrimoine existant,
- La requalification de zones sous-exploitées,
- Les innovations technologiques dans les matériaux et méthodes constructives.
C’est aussi une occasion pour les maîtres d’ouvrage d’être accompagnés par des partenaires expérimentés capables d’intégrer dès la conception les contraintes réglementaires, techniques et environnementales.

Accompagner la transition vers une construction responsable
Chez Abalone Construction, nous voyons la loi ZAN comme un levier d’innovation.
Notre rôle de concepteur et constructeur de bâtiments professionnels en : contractant général, maîtrise d’œuvre ou CPI (contrat de promotion immobilière) nous permet d’accompagner les entreprises dans la définition et la réalisation nous permet d’accompagner les entreprises dans la définition et la réalisation de leurs projets en conformité avec ces nouvelles exigences, tout en respectant leurs objectifs de performance, de délais et de budget.
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